LES TROMBONES
Le chapitre trombones commencera par Gaston Moat, (également 1er prix du conservatoire contrebasse, cours d'Edouard Nanny), rapidement rejoint par Henry Tallourd , homme polyvalent puisqu’il aura aussi sa place au sein des chanteurs solistes, puis par Gabriel Villain; arrive ensuite André Paquinet, dont on n’a pas oublié l’interprétation de « If », et qui, au moment où ces lignes sont écrites, joue toujours dans le big band de Claude Bolling ; viendront ensuite Henry Degouy, Raymond Fonséque, Guy Destanques et Bill Tamper. Pierre Brun, ex 1er prix du conservatoire, s’illustra à la flute, mais aussi dans l’équipe des fantaisistes.
PIANOS ET RYTHMIQUES
Le premier pianiste fut Marc Lanjean, auquel succéda Pierre Guyot, au jeu fin et jazzy. A la rythmique, les personnalités les plus marquantes furent Ladislas Czabanyik, Guy Pedersen puis Jean Warland à la basse, ainsi que Pierre Sim qui, par la suite, accompagna Brel et Aznavour, chacun pendant deux ans ; A la batterie, Christian Garros , qui assura le tempo pendant plusieurs années, puis Armand Molinetti, André Jourdan, puis le plus célèbre, et peut-être le meilleur de tous : Kenny Clarke , l'un des inventeurs de la percussion be-bop, qui vint animer, en 1956, une formation nettement plus orientée vers le jazz. Jackie Bamboo (surnommé Bamboula!) intervint dans le domaine des chants Africains et percussions exotiques. Jean Marco jouait de la guitare quand il ne chantait pas, ou parfois s’accompagnait lui-même, comme dans « Tout là-haut »; à sa disparition, il fut remplacé par Marcel Bianchi, qu’Hélian définit comme « le meilleur de sa génération ». Sadi fit un passage remarqué en tant que vibraphoniste, gagman et parfois chef d’orchestre quand le chef était sur les rotules…